Qu’est-ce que New Défi ?
New Défi est l’association humanitaire de Supméca, créée en 2013, dont le but est de promouvoir la scolarisation des enfants au Bénin. Pour cela, nous organisons un ou deux voyages l’été au Bénin, où les étudiants participent à des chantiers solidaires de construction ou d’aménagement d’écoles. L’ONG Afrique Pleine d’Avenir nous accompagne pour travailler sur ces chantiers.
C’est une expérience très enrichissante. On rencontre des gens et des communautés qui ont une vie et une vision différentes. Durant le voyage, on vit avec des Béninois qui nous aident à communiquer avec les gens en cas de besoin. Des week-ends sont organisés pour nous faire visiter le pays. Il est facile de créer du lien avec les enfants du Bénin, à travers des activités ludiques.
En général les bénévoles rejoignent New Défi pour profiter de ce voyage unique qui ouvre l’esprit. Cette année, les adhérents en 1re année sont passés de six à une vingtaine. Ils sont très actifs, l’association prend de l’ampleur.
Pour ma part, je suis adhérente à New Défi depuis ma 1re année à Supméca. J’en ai été la trésorière de l’association pendant ma 2e année, et je suis partie au Bénin entre deux et trois semaines l’été de la même année. Le travail de trésorière consiste à faire les comptes de l’association, gérer la caisse, récupérer toutes les factures, calculer les entrées d’argent, et s’assurer du suivi des événements.
Quelles actions mettez-vous en place ?
New défi participe à la construction de salles de classes au Bénin depuis plusieurs années. L’an dernier, nous avons construit des latrines pour une école dans le village de Djigbohounhouè, au sud du pays. Les matins, on participait au chantier : il fallait puiser de l’eau du puits, porter des briques ou des seaux de sable, c’était plutôt physique. L’après-midi, on faisait des activités avec les enfants : parties de foot, rugby, dessin, peinture, atelier bracelets…
On logeait dans une maison prêtée par un habitant, à proximité de l’école où l’on se rendait à pieds. Comme il n’y avait pas d’eau courante, on devait aussi puiser de l’eau au puits pour la cuisine et la douche. On s’est alors répartis en 3 groupes : un pour le puits, un autre pour la cuisine, et un dernier pour la vaisselle. Il n’y avait pas d’électricité non plus, nous passions donc beaucoup de temps ensemble à parler, parfois on organisait des soirées entre nous.
Christelle et Christ, les deux béninois qui étaient avec nous, nous ont appris beaucoup de choses sur le Bénin et la culture béninoise.
Comment vit l’association ?
Tout au long de l’année, l’association met en place diverses actions afin de financer les chantiers et le transport des bénévoles. À Supméca, on organise des business lunch et des afterworks avec d’autres associations. On a aussi mis en place une cagnotte sur la plateforme Hello Asso afin de récolter des dons. Nous aimerions cette année obtenir des subventions auprès des entreprises. On anime une page Facebook où on publie des photos des voyages et on communique sur nos actions.
Supméca joue un rôle important car l’école nous verse des subventions et nous laisse exécuter des opérations dans l’école. Également, le prestige de l’école aide New Défi question visibilité : on a plus de crédibilité envers les entreprises et Supméca partage nos campagnes sur les réseaux sociaux. Le réseau des anciens, les Alumni, nous aide aussi en publiant des articles à propos de l’association. À Supméca, comme les stages se font pendant l’année scolaire, on a la chance d’avoir deux étés complets pour pouvoir faire ce voyage : en 1re année, en 2e année, ou les deux.
