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École d’ingénierie mécanique et numérique

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Marc Zolghadri, professeur

Génie industriel et gestion des opérations

 

Qu’est-ce que le Lean Lab ?

Le Lean Lab est une usine-école. Nous cherchons, depuis quelques années, à développer un concept qui nous permette d’illustrer les problématiques industrielles, pour nos élèves. Nous avons créé une petite usine au sein de Supméca, essentiellement constituée des unités d’assemblage, dans lesquelles les élèves font de la planification, de la gestion de stock, de l’assemblage ou du contrôle qualité.

 

Quelles sont les spécificités du Lean Lab ?

Le Lean met en avant l’amélioration continue de l’entreprise. À travers les différentes mises en situation, les élèves sont amenés à vivre des problématiques industrielles, à travailler en groupe, à analyser la situation et éventuellement à identifier des pistes d’amélioration. Parmi ces pistes, ils en choisissent ensuite une, qui leur parait comme la situation la plus intéressante et en fonction, reconfigurent l’atelier comme il le souhaite. Par la même occasion, ils ont la possibilité de mesurer la performance de leur solution.

Cette possibilité de reconfigurer l’atelier en fonction des différentes solutions proposées est la spécificité de cette plateforme expérimentale.

 

Comment le Lean Lab est-il intégré à la formation ?

Nous pensons que l’ensemble de nos élèves issus de Supméca doivent avoir un certain nombre de compétences et savoir-faire dans la gestion industrielle, la gestion de stock et la gestion de la qualité. C’est la raison pour laquelle tous les élèves de Supméca suivent des cours au sein du Lean Lab. Nous avons également des cours un peu plus spécialisés pour nos élèves qui suivent un parcours très spécifique : « Système de production et Logistique ».

 

Sur quelle dimension de la production intervient le Lean Lab ?

Nous avons choisi de travailler sur l’assemblage, qui reste une activité primordiale dans tous les secteurs industriels, comme l’automobile ou l’aéronautique.

Nous avons voulu que nos ingénieurs soient particulièrement sensibilisés et aient des connaissances sur la manière dont l’homme intervient dans une usine, dans une installation physique.

 

Quelles évolutions peut-on envisager pour le Lean Lab ?

Concernant les évolutions de notre plateforme expérimentale, nous souhaitons y intégrer les données nécessaires afin de tendre vers la création d’unités d’assemblage du futur, dans lesquelles l’homme prend toute sa place. 

 

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