Pour découvrir ISAE-Supméca, durant tout l’été nous vous proposons de faire connaissance avec nos étudiants.
Aujourd’hui nous vous présentons Guillaume, étudiant de la promotion 2020, parcours MPS (matériaux, procédés et simulation). « Mon parcours est très orienté vers l’international ! »
Qu’est-ce qui t’a motivé à venir à ISAE-Supméca ?
Ayant énormément apprécié mon parcours en PTSI/PT* à Jean-Baptiste Say à Paris, j’ai absolument voulu continuer sur la voix de l’ingénierie mécanique. Les choix étaient nombreux et mes camarades voyaient les Arts et Métiers comme le Saint-Graal de leur parcours étudiant. De mon côté, je cherchais une école plus intimiste, proche d’un secteur dans lequel je m’épanouissais (Paris) tout en s’assurant que l’établissement ait des enseignements reconnus et des possibilités de parcours variées. ISAE-Supméca était tout désigné avec cette description et j’ai été très heureux lorsque j’ai appris que j’étais pris au premier tour.
Peux-tu donner des éléments de ton cursus de formation ou de tes choix à venir (stages, mobilité, parcours…) ?
Mon parcours est très orienté vers l’international ! Je n’ai pas ménagé mes efforts en première année afin de m’en assurer. J’ai réussi à décrocher en deuxième année un stage à l’université Cranfield en Angleterre en tant qu’assistant-chercheur dans le secteur automobile (modélisation d’élastomère pour des pneus de F1). L’objectif était double : valider mes acquis dans la pratique de l’anglais et découvrir le monde de la recherche.
Par la suite, pour ma troisième année, je me suis dirigé vers un double-diplôme en partenariat avec la Esslingen Hochschule en Allemagne, près de Stuttgart. L’Angleterre ne m’avait pas suffi et il fallait que je retourne me balader hors des frontières françaises. J’y ai fait un cursus 100 % en anglais nommé « Design and Development in Automotive and Mechanical Engineering ». L’idée était d’approfondir mes connaissances en mécanique et de créer un réseau dans une région qui accueille de grands noms de l’industrie automobile comme Mercedes ou Porsche.
Cependant, je n’ai pas pu valider mon année là-bas. Le système éducatif allemand est très élitiste et ne laisse pas la place à l’erreur. Je suis revenu à ISAE-Supméca pour une 3e année en MPS (Matériaux Procédés et Simulation) qui complétait les connaissances déjà acquises à l’étranger.
Aujourd’hui, je suis en stage chez Liebherr-Mining à Colmar en tant qu’ingénieur qualité et projet. Je travaille avec une équipe internationale et je suis un des acteurs principaux de leur projet de Remanufacturing.
Quel serait ton métier d’ingénieur idéal ?
Mon métier d’ingénieur idéal me permettrait d’apprendre tous les jours. Un métier qui permet de toucher à beaucoup de projets différents et d’être en permanence dans l’accumulation de nouvelles connaissances. Certains prônent l’expertise dans un domaine ciblé, j’aurais plutôt tendance à me tourner vers la vulgarisation à foison. L’innovation se fait dans les petites révolutions, réalisées par des ingénieurs capables de prendre du recul grâce à leur expérience et leur curiosité. J’espère un jour pouvoir assouvir ce fantasme professionnel haha.
Quand tu ne fais pas de la méca, tu fais quoi ?
Du théâtre, que ce soit en tant que comédien qu’en tant que spectateur. Marvel c’est surcoté, venez voir du Molière avec moi dans les théâtres parisiens. Croyez-moi, vous ne le regretterez pas.
De la création de bijoux ! J’aime beaucoup chiner aux puces de Saint-Ouen ou dans les brocantes et j’y récupère dès que je peux des cuillères et des fourchettes aux motifs variés pour en faire des bagues, des bracelets et des colliers. Mon travail est actuellement exposé dans une galerie d’art à Ribeauvillé. Si jamais vous passez cet été, je serais ravi de vous rencontrer !
Dernier point, la French Debating Association (FDA) ! Mon gros coup de cœur à ISAE-Supméca. Le but est de constituer des équipes de 5 personnes et de faire un concours d’élocution autour d’un thème en anglais. Mon amour pour le théâtre et pour les langues étrangères m’ont été de grands atouts dans la compétition qui oppose les plus prestigieuses écoles de France.
C’est une activité que je recommande à toutes et à tous. Elle permet non seulement d’améliorer ses capacités d’orateur, d’apprendre à construire son propos, mais surtout de pratiquer son anglais ! Cependant, je préfère rassurer, le ton n’est pas sérieux (un de mes derniers débats était : « Apples are dangerous »…) et les textes sont préparés à l’avance. Si je devais refaire mon cursus en entier, la FDA serait la première activité que je reprendrais sans hésiter !