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École d’ingénierie mécanique et numérique

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Thomas LE DOUX, promo 2019

Stage chez Airbus, en Allemagne

 

Pourquoi as-tu choisi de faire ton stage à l’international ?

Je voulais découvrir une autre manière de travailler, dans un contexte différent et découvrir une autre culture. Au départ, je cherchais mon stage dans un pays anglophone mais ça n’a rien donné. Le sujet du projet en Allemagne m’a intéressé, et c’est Airbus Defense and Space GmbH qui m’a recruté en tant qu’assistant ingénieur durant ma 2e année à Supméca. L’entreprise étant à l’international, il y avait des personnes de toute culture alors je n’avais pas besoin de savoir parler allemand. La ville Friedrichshafen étant proche des frontières, j’ai pu brièvement visiter la Suisse et l’Autriche.

Le stage à l’international n’est pas une obligation mais les étudiants sont encouragés par Supméca, car c’est toujours une expérience enrichissante. C’est aussi synonyme d’ouverture d’esprit aux yeux des entreprises et c’est valorisant.

 

 

Comment as-tu trouvé ce stage ?

J’ai commencé mes recherches fin mars, via l’historique des stages de l’année d’avant. Je sélectionnais les entreprises selon mes critères : je voulais travailler sur la conception, à l’international, et dans une entreprise plutôt qu’en laboratoire. J’ai directement pris contact avec les tuteurs d’Airbus. On a passé un entretien en anglais et ils m’ont donné leur réponse en juillet.

Mon projet de stage était basé sur une antenne de satellite, commencé il y a deux ans. J’étais dans un bureau de design mécanique et le projet en était à la phase de production, donc je travaillais plutôt sur la conception d’équipements et d’outils de test, de montage, ou des pièces à corriger. Je récupérais des projets en mécanique en parallèle pour aider mes collègues. Sur ces projets, j’ai conçu des supports d’usinage, optimisé des chambres d’impression 3D de certaines pièces, conçu des supports de composants optiques… J’ai aussi créé un modèle 3D de la chambre d’assemblage du satellite : mon objectif était de créer la prochaine ligne de production pour le module qu’on était en train de concevoir.

 

Quelle expérience en tires-tu ?

C’est intéressant de commencer la 2e année par un stage professionnalisant. J’étais beaucoup plus motivé par les cours en rentrant car j’ai appris des choses concrètes du métier, comme concevoir une vraie pièce de satellite. C’est pour cela que les stages dans la formation de Supméca sont importants, on passe beaucoup de temps en entreprise et toutes les écoles ne proposent pas de faire autant de stages. Évidemment, l’expérience internationale est toujours un plus sur le CV et pour améliorer son niveau d’anglais. Durant ce voyage, j’ai découvert de nombreuses cultures différentes. J’ai appris beaucoup de choses niveau pratique mais aussi relationnel, c’est important d’entretenir les liens dans une équipe de travail. Pour mon stage de dernière année, j’aimerais continuer de travailler dans la conception mais dans une PME, pour découvrir une autre vision de l’entreprise et avoir plus de responsabilités.

 

 

Internationaliser son cursus

Les stages à Supméca

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